Compte-rendu du repas kazakh du 9 mars
Tagada tagada !
Dimanche 10 mars 2013
Кеш жарық !
C’est ce que Denis et Sandrine ont dit à Aliya et Zhazira, référentes kazakhes de l’association Auberbabel, à leur arrivée.
Une après-midi de préparation de plats comme le plov, les samsas et le chakchak, tout en chansons traditionnelles et en rigolades !
Depuis le temps qu’on attendait un repas kazakh, c’est chose faite bien que la fiche linguistique fût encore à compléter et que des erreurs de prononciation se soient déjà faufilées dans un des chants au répertoire de la chorale de l’association, notamment dans le chant kazakh " Bipyl " !
Qui dit repas décentralisé au domicile d’adhérents babéliens volontaires pour l’expérience, dit effectif réduit.
Nous étions douze à table ! Et pour une seule référente, c’est du boulot !
Nous avons donc essayé de faire des phrases, de répondre parfois aux questions de Zhazira, de prononcer correctement le "ы", le "i" et le "Қ".
Aliya avait apporté des documents pour nous faire découvrir l’histoire et les traditions de son pays.
Samy, le mari d’Aliya, portait un costume traditionnel et des décorations kazakhes posées sur la table nous ont mis dans l’ambiance du Kazakhstan.
Une soirée aux sons des danses et chants kazakhs trouvés via le net par Aliya, aux odeurs de plats épicés concoctés par Zhazira.
рахмет !
O азамат !
La chroniqueuse babelienne (Sandrine)
Depuis le temps qu’on courait après les Kazakhs sans jamais les rattraper (forcément, ils sont bien meilleurs cavaliers que nous), on a enfin réussi à en attirer deux, enfin une et demie, jusqu’à Aubervilliers ! Une et demie, oui, parce que l’une d’entre elles avait perdu un peu la maîtrise de sa langue maternelle.
Langue difficile, en tout cas pour nous, encore plus déroutante que le turc auquel elle est apparentée, pleine de phonèmes inattendus que nous avons du mal à distinguer les uns des autres (du moins pour ceux qui essaient), une langue qui aurait donc nécessité une fiche un peu moins brouillonne que celle que nous avons réussi à réaliser presque en dernière minute. Mais il faut bien commencer, et ça ne peut que s’améliorer si on en prend le temps. Encore un peu de patience donc pour ceux qui voudraient trouver la fiche sur notre site.
En revanche nos référentes se sont défoncées pour la cuisine, on a découvert des petites choses délicieuses dont on a pas encore bien compris le nom.
Et pour la première fois on a entendu notre tube « Bipyl » chanté sans faute de prononciation ; on a même eu la traduction de la première phrase : même un bon cheval ne peut avancer quand il est fatigué. On se doutait bien qu’il était question de chevaux dans une chanson qui nous arrive des steppes d’Asie centrale (et dont le rythme imite le galop des chevaux), mais on ne savait même pas reconnaître le mot qui veut dire cheval ! Enfin, il ne faut pas être trop exigeants, il y a bien des chorales qui ne savent même pas dans quelle langue elles chantent !
Mimi
Et en cadeau, deux chansons kazakh chantées par Zhazira :
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