Compte-rendu du repas linguistique du 28 décembre 2013
Un repas brésilien qui se transforme en repas portugais...
Mercredi 1er janvier 2014
Notre tentative de délocalisation a échoué ! Pour une fois qu’on aurait pu mettre les pieds sous la table et se faire servir dans un restaurant, comme nous l’avions annoncé, avec un serveur lusophone et musicien de surcroît, eh bien, rien du tout ! Le restaurateur est resté injoignable et son établissement était désespérément fermé le jour J. Aucune explication à ce jour ! Si on ajoute à ça que les référents initialement prévus nous ont fait faux bond, on a là tout les ingrédients pour un échec mémorable.
Mais pour un échec, quelle belle réussite ! Et cette réussite, nous la devons à Florinda – dont je n’ai appris la participation à ce repas que quelques heures avant... Participation d’autant plus précieuse qu’elle était du coup la seule référente lusophone ! [1]
Merci donc à Florinda, a flor mais linda d’Aubervilliers, d’avoir assuré le cours, animé le repas et amené sa mère qui nous a raconté (comme c’est la coutume dans nos repas) son histoire, en portugais bien entendu. Ce n’était donc finalement plus un repas brésilien, mais plutôt un repas portugais, mais pour nous autres francophones, abi gezunt, comme on dit en yidich, tant qu’on a la santé, on n’est pas si regardant.
Merci à Anne et Monique d’avoir improvisé en si peu de temps un plat presque aussi exotique que le feijoada promise. Mais ceux qui ne savent pas ce que c’est n’ont pas fait la différence !
Pour une fois je ne me lamenterai donc pas plus que je ne viens de le faire sur l’impossibilité d’organiser des repas quand les gens (ah les gens !) refusent de s’engager, ce qui ne les empêche d’ailleurs pas de protester quand il n’y a pas de projet ! Et je remets donc à plus tard mon préavis de grève illimitée.
En définitive on a bien travaillé, on a bien mangé, baignés de la voix douce de Mariza, que demander de plus ? On aurait peut-être pu chanter Grândola un peu moins mal, mais on n’avait pas été prévenu et on n’avait pas révisé.
Mimi
PS : plutôt que de finir sur une phrase en portugais (trop facile !), on vous invite plutôt à aller en piocher une dans la fiche linguistique idoine.
[1] De là à en déduire que le Brésilien est peu fiable, il n’y a qu’un pas que nous n’hésiterons pas à franchir jusqu’à preuve du contraire (Ana, notre première référente, étant rentrée au Brésil depuis trop longtemps pour nous apporter cette preuve).