Nos dernières prestations
Dimanche 16 octobre 2016
Repas français pour Allemands
Le 6 octobre nous avons proposé à un groupe d’Allemands de Jena, en visite chez nos amis des Poussières, un repas linguistique français.
Il fallait imaginer un menu typiquement français, nous avons opté pour les œufs mimosas et le poulet basquaise. Suivi de camemberts sur lesquels nos hôtes se sont jetés. Qui dit que les cultures étrangères sont inaccessibles ? L’historique de la tarte tatin et de ses sœurs a passionné Allemands et Français.
Nous avions dans nos archives une fiche de français pour germanophones, et nous nous sommes rendu compte à cette occasion qu’il faudrait sans doute la revoir un peu.
Malgré de grandes différences de niveau de français et de motivation entre les participants (certains étaient très jeunes), l’atmosphère générale était joyeuse. On leur a fait répéter le refrain de À la claire fontaine. Nos hôtes étaient manifestement très contents d’avoir été ainsi accueillis par des autochtones ! On réfléchit déjà à l’accueil de l’an prochain.
Et surtout on meurt d’envie d’aller à Jena. Comment faire ?
Samedi 8 : Petit concert entre amis
Notre petit concert des Balkans à Lacim (Les amis d’un coin de l’Inde et du monde) nous a fait très plaisir. On aime bien cette association et son public de la fête annuelle. On s’y sent bien. Le programme est bien tombé puisqu’on avait appris un chant bulgare et un chant macédonien. Et très récemment un chant albanais grâce auquel on a eu à une répétition une très grande émotion : une femme albanaise d’Aubervilliers est venue nous le chanter, c’était magnifique. Il nous suffisait de rajouter notre Yarim Gitti turc (n’oubliez pas la Turquie d’Europe !) et Oï n’e budit’e en rromani et russe, et notre programme était assuré.
La répétition juste avant a donné de grandes frayeurs à Estrella, on était sur une pente glissante. On s’est jeté à l’eau avec le sentiment qu’on n’avait rien à perdre et tout à gagner. Résultat honorable, à notre avis...
Ceux qui pouvaient traîner ont vu le spectacle des danseurs serbes,
pardon, français d’origine serbe, les autres sont allés au défilé des lanternes.
Samedi 15 : Repas portugais
Comme souvent, un grand flou sur les inscriptions, notamment un groupe de 4 personnes, dont 3 référents, qui s’inscrit en bloc pour se désinscrire ensuite ! Mais finalement un bon équilibre, et surtout une diversité de référents : Angola, Brésil, Portugal : une langue (malgré quelques divergences qui échappent largement aux débutants), trois cultures ! Apéro : cachaça brésilien, chouriço, tramousses. Un plat central bien typique, malgré son nom : morue à l’espagnole ! Et un dessert (flan) fabriqué dans des moules spéciaux spécialement rapportés du Portugal. Monique a toutes les recettes, rassurez-vous.
Une animation musicale avec Grândola pas très au point, l’harmonisation maison reposant beaucoup sur les sopranos en net sous effectif. On a essayé de chanter Eles comem tudo, mais pas facile de suivre sans préparation. Ce chant a permis à tous de mesurer les problèmes de prononciation du portugais, tout le monde a entonné le refrain. Puis Jay a pris la guitare pour nous plonger dans le folklore brésilien.
On a beaucoup parlé de Jose Afonso, l’auteur de Grândola, et de la prison épouvantable où il a été enfermé à Lisbonne. Des exilés de Salazar, de l’immigration angolaise et albertivillarienne. Il y a eu des moments de grande émotion.
Quelques nouveaux avaient du mal à comprendre le fonctionnement (tu triches, tu prends un dictionnaire !) ; Si on voulait être super efficaces, il faudrait prévoir un stage de préparation ! Et pourquoi pas ?