Fête chorales du Canal Saint-Denis
Jeudi 7 avril 2016
Quelle expérience curieuse ! On n’oubliera pas :
D’abord beaucoup de choristes et pas de chef. Une petite inquiétude mais les répétitions avec Estrella nous avaient rassurés.
Des mails des organisateurs super précis et impératifs un mois avant. Du coup, Auberbabel au complet à l’heure prévue, partitions en mains. Mais personne de l’organisation ne nous accueillait.
On attendait le café promis. Une jeune fille nous dit un peu plus tard : pas encore arrivé, retard à cause d’un accident, il faut attendre.
Que fait Auberbabel, jamais dérouté, même sous la neige, même devant 100 gosses hip-hop, même dans un réfectoire de collège vide à côté du buffet plein... On court à la pizzeria d’à côté pour se réchauffer, manger et faire p...
15h, heure prévue de début de concert. Personne. Ni organisation, ni public. Il fait froid.
On téléphone pour avoir des consignes sur la folle après-midi prévue : Doit-on commencer le concert ? Réponse : on arrive.
On attend.
Une camionnette arrive. C’est le signe du départ. La camionnette nous gêne, elle nous sépare du public en délire : les 3 maris-femmes des choristes. Où est le public ?
On chante avec courage et ardeur. Pas trop mal.
Un grand merci à Mots et regards pour la photo souvenir ! |
Pour les 2 dernières chansons, le public s’est étoffé avec le chœur populaire du 93 qui est venu nous écouter. Mais où est le public ?
A la fin, on court écouter les tomates rebelles et le chœur populaire. Puis certains s’en vont , un peu fatigués.
Nous partîmes 25, mais nous nous vîmes 6 ou 7 en arrivant au car qui nous menait à la Mairie.
Le car s’est perdu. Je vous jure, c’est vrai. Tout le monde s’engueulait dans le car : c’est à droite, non, à gauche, non, il faut descendre là...
Devant la Mairie, nous n’étions plus que 5 et les organisateurs apparaissent : chaque chorale doit chanter !!!!!!
Que faire ? On a improvisé un Siyahamba en la jouant "c’est facile, chantez tous".
Et après, on nous promet du cidre et des crêpes.
Plus que 4 à aller jusqu’au bout. Arrivée dans une salle associative pleine et bruyante.
Et là, les combattants renoncent. Stop, on rentre chez nous, on court au bus et le 170 nous ramène à Aubervilliers.
Tout sera beaucoup mieux l’an prochain, c’est sûr. Il faut toujours des cobayes pour les nouvelles expériences.
Monique