Compte-rendu du repas linguistique du samedi 1er mars
Une langue qui ne laisse personne indifférent
Mercredi 12 mars 2014
Repas organisé autour de la visite d’un invité vedette : Jack Ralite, ancien maire, ancien député, qui nous a expliqué, en allemand s’il vous plait, l’histoire de son rapport affectif à l’allemand. Cette langue ne laisse apparemment personne indifférent ! Une des référente nous a raconté ses souvenirs de l’époque où elle a appris qu’il y avait des ministres communistes dans le gouvernement français, elle a voulu voir les photos et leur a trouvé une bonne tête, surtout Fiterman....
Pour l’effectif il n’ y a pas eu de raz de marée puisque ce repas était réservé pour ceux qui parlaient déjà un peu allemand (dont les membres de la stammtisch du samedi). Globalement l’effectif a été à peu près contrôlé, et de toute façon c’est plus cool quand on est un peu moins nombreux. D’autant plus que nous n’avions que deux vraies allemandes comme référentes. C’est peu mais il y a aussi des presque-germanophones et des germanistes, en principe il n’y a pas de débutant (en fait il y en avait quand même un qui se trouvait là un peu par erreur et qui était un peu perdu), juste un ou deux qui ne comprenaient pas tout.
En ce qui concerne la nourriture : comme d’habitude les Allemands se défilent, c’est Monique qui fait la cuisine (mais pas seule) à l’aide du gros livre de cuisine allemand (que les Allemands ne connaissent pas bien sûr) ; on a des doutes sur le sens du texte de la recette : faut-il mélanger les pommes à la pâte ou faut-il poser les pommes sur la pâte ? De toute façon ça ne peut pas être mauvais... Mais l’Alsace s’est fait remarquer en nous proposant une magnifique salade de pommes-de-terre à l’alsacienne.
Les germanophones et les germanistes y ont été de leur petit discours en allemand (on a même eu droit à un petit discours en alsacien histoire de dire qu’on ne méprise pas les relations entre langue standard et dialectes), sauf moi qui n’ai pas eu la parole alors que pour une fois j’aurais pu expliquer pourquoi je suis devenu germaniste alors que j’adore l’Espagne.
Mimi